Prophétie de Peter James

J’ai lu cette année le premier tome des enquêtes de l’inspecteur Roy Grace, Comme une tombe, qui m’a tout à fait enthousiasmée. L’envie m’a donc prise d’essayer la veine plus fantastique de cet auteur britannique puisque Milady a commencé à en publier certains titres (pour ce titre-ci, il s’agit d’une réédition). Conclusion d’entrée : si Peter James ne réinvente pas le genre, il le manie très bien et tout ce qu’on peut attendre d’un petit bouquin comme celui-ci s’y trouve.

Frannie, jeune archéologue assistante au British Museum , rencontre Oliver Halkin et son fils Edward par hasard juste avant de prendre son train. Quelques jours plus tard, dans un journal qu’elle ne lit pas d’habitude, elle trouve une petite annonce faisant allusion à cette brève rencontre. Elle accepte un déjeuner avec Oliver, au cours duquel elle rencontre un jeune homme qui fut jadis étudiant avec elle. Oliver invite Frannie pour le week-end dans sa propriété et se révèle être rien moins que le marquis de Sherfield, vingt-cinquième du nom et pair du Royaume. Et comme tout bon noble anglais, il a hérité d’ancêtres au passé trouble, voire pire. Le roman débute en fait par une scène se déroulant en 1652 au cours de laquelle le second marquis de Sherfield meurt dans des circonstances atroces.

Bientôt, la personnalité troublante d’Edward, et surtout l’accumulation de malheurs qui semblent frapper les anciens camarades de fac de Frannie inquiètent la jeune femme. Qui est vraiment Oliver Halkin ? Dans quelles circonstances sa femme est-elle morte trois ans plus tôt ? Et surtout, les événements actuels sont-ils en relation avec une certaine séance de spiritisme qui eut lieu dans le restaurant de ses parents, il y a justement trois ans et en présence de ses fameux amis ?

Rien de très original donc dans ce scénario, mais rien de raté non plus. Les personnages sont bien campés, l’inquiétude monte peu à peu jusqu’à un attendu paroxysme diabolique qui a au moins le bon goût de ne pas sombrer dans le ridicule comme c’est parfois le cas. Si vous avez envie d’avoir peur, rien ne contre-indique donc la lecture de Prophétie.

Peter James sur Tête de lecture

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Peter James sur Tête de lecture

Prophétie (1992), Peter James traduit de l’anglais par Iawa Tate, Bragelonne (Milady), août 2009, 414 pages, 7€

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