Shine a Light de Martin Scorsese

Shine a Light de Martin ScorseseAutant le dire tout de suite, je suis une fan de Mick Jagger. Pas des Rolling Stones (je ne connais pas tous leurs albums ni toutes leurs chansons par coeur), non vraiment de Mick Jagger qui représente pour moi le charme fait homme. Ben oui, personne n’est parfait. Alors un film de Scorsese sur les Stones, c’est pour moi : deux heures de déhanchements en gros plan, je ne pouvais pas rater ça ! Et franchement, je n’ai pas été déçue car malgré ses soixante ans passés, il le fait encore bien. Et même qu’il sourit de temps en temps ! C’est formidable !

Comme mon propos manque un peu d’arguments, voici quelques détails moins pulsionnels et plus techniques… Scorsese, fan des Stones, s’offre un petit bonheur, qui à mon avis, n’a pas dû être qu’une partie de plaisir. Car ce sont les Stones qui commandent et pas lui, alors Marty t’es bien gentil, mais tu vas pas gêner le public avec tes caméras. Et puis attention, ne pas utiliser n’importe quelle lumière valable au cinéma car le principe de base est simple : « We can’t burn Mick Jagger « , of course !

Première chanson : « I can’t be Satisfed », puis « Under my Thumb » et la salle s’embrase enfin au rythme de « She was Hot ». Et nous, pauvres spectateurs qui devons rester assis dans nos fauteuils de cinéma dans une ambiance pareille !
Quelques archives, trop peu, viennent rompre le rythme et faire autre chose de ce film qu’un concert filmé. Et l’éternelle question : « Vous comptez chanter encore longtemps ? » et le jeune Mick au visage angélique de répondre en 1964 : « Maybe one year more »… Et on leur repose la question en 74, 84, 94, 2004 : les Stones sont éternels, bon sang !

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Et côté forme, comment se portent les Stones ? Eh bien Mick Jagger a toujours bon pied bon oeil, et comme on a réussi à sortir Charlie Watts de son sarcophage, c’est qu’il y a de l’espoir. Keith Richards et Ronnie Wood n’ont toujours pas changé de coiffeur, mais le principal, c’est qu’ils assurent toujours autant. Ils s’adjoignent quelques alliés bienvenus : Buddy Guy, Jack White et Christina Aguilera (superbe voix, mais qu’est-ce qu’elle est blonde !).

Edit d’août 2015 : on nous promet pour 2016 une série HBO réalisée par Martin Scorsese et Mick Jagger : Vinyl !

Shine a Light, Martin Scorsese, 2008
Avec Mick Jagger, Keith Richards, Ronnie Wood, Charlie Watts
Durée :  2 h 20 – Sortie nationale : 16 avril 2008