L’enthousiasme prenant le dessus, voici enfin un billet sur une des plus formidables séries qui soit : Doctor Who ! Incontournable pour tous les British dans l’âme, c’est LA série qu’il ne vous faut pas rater. Et en plus, si comme moi vous ne disposez pas de petit (ou plus ou moins grand) écran : pas grave ! DVD et téléchargement combleront votre curiosité qui va faire un bond aujourd’hui, enfin j’espère.
Petit historique. Cette série existe depuis plusieurs décennies et le doctor a été incarné par différents acteurs entre 1963 et 1989. Je ne vous parlerai ici que de la nouvelle série, celle qui débuta en 2005 en Grande Bretagne, produite par Russell T. Davies. C’est alors le formidable Christopher Eccleston qui endosse le rôle titre, mon préféré, celui avec de grandes oreilles, un grand nez et un sourire…. ravageur. J’adore, ne me parlez pas de David Tennant, il n’y a que Christopher… et Rose, la formidable Billie Piper, associée du docteur, si naturelle et craquante. Le doctor bénéficie de treize incarnations. Christopher Eccleston fut le neuvième, David Tennant le dixième et le prochain vient d’être choisi : Matt Smith.
Le pitch: le doctor est un extra terrestre. Sa planète a été décimée lors d’une guerre dont il est le seul survivant. Depuis, il sillonne le temps et l’espace à bord de son TARDIS, son vaisseau qui a l’apparence d’une cabine de police (police box) et la particularité d’être beaucoup plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur. Que sait-on du doctor ? Pas grand-chose en vérité… Il a deux coeurs, est très intelligent et manie l’humour comme un Anglais digne de ce nom. On ne connaît bien sûr pas son nom et pas grand-chose de sa vie avant son incarnation en être humain si ce n’est qu’il a été père et est le dernier Seigneur du Temps. Saison après saison, quelques indices sont lâchés, mais c’est le mystère qui lui va le mieux !
Ses ennemis: les principaux sont les Daleks qui ont exterminé sa planète, les Cybermen, d’origine humaine mais venant d’une autre dimension, mais en règle générale, tout ennemi de l’humanité est l’ennemi du doctor.
Ses alliés: la jeune fille qui l’accompagne (Rose dans la première saison), le petit ami de Rose (Mickey), sa mère (Jackie) et… le capitaine Jack Harkness (John Barrowman), le trop beau, le flambeur, le séduisant Jack Harkness ! C’est d’ailleurs dans cette saison qu’ils se rencontrent, à l’occasion d’un angoissant saut dans la Seconde Guerre mondiale. Les trois derniers épisodes de la saison sont carrément colonisés par Jack, qui fait de l’ombre à Christopher, non mais ! Les producteurs lui ont donc conçu une série parallèle, Torchwood (anagramme de Doctor Who) dans laquelle Jack peut se la péter tant qu’il veut et affronter avec sa fine équipe tous les extraterrestres de l’univers. Beaucoup d’humour ce Jack, cent idées géniales à la minute (devinez où il cache son arme quand il est à poil ?), courageux comme tout (prêt à affronter l’ennemi armé d’une simple banane) et bisexuel (il y en aura donc pour tout le monde !) à l’écran, alors qu’homosexuel dans la vraie vie (pleurez, mesdames, pleurez !).
Alors, qu’est-ce qui fait le charme de cette série ? Le doctor bien sûr, qui en plus d’être intelligent, est bourré d’humour et de charme. Les relations qu’il entretient avec sa compagne (qui n’est pas sa petite amie, non non) sont au centre de la série, ils ont des réparties qui font mouche, se disputent, se sauvent mutuellement la vie et s’adorent sans se le dire. Ils sont sans cesse embringués dans des situations très périlleuses où le sort de l’humanité est en jeu. Et surtout, ils voyagent dans le temps et l’espace et donc visitent des lieux absolument improbables, trois cents ans dans le passé ou dans deux cents millions d’années, au crépuscule de l’humanité. L’épisode deux par exemple, nous entraîne en l’an 5 000 000 000 alors que le soleil en expansion est sur le point d’anéantir la Terre.
Mais j’aime particulièrement les épisodes se déroulant dans le passé, comme celui où ils rencontrent Charles Dickens. L’épisode le plus émouvant de cette première saison est à mon avis celui où Rose retrouve son père, mort alors qu’elle n’était qu’un bébé. C’est triste mazette, j’en ai versé une petite larme !
Alors vous qui, je le sens, brûlez de découvrir le doctor, attention ! La saison 1 est disponible en DVD mais vérifiez bien que celui que vous achetez bénéficie de la version originale avec sous-titres en anglais. Si c’est le cas pour cette saison 1, les suivantes commercialisées en France n’ont que la VF, une véritable honte ! Sinon, il vous reste le téléchargement, un peu long (72 heures pour la saison 3), complexe car épisodes et sous-titres se téléchargent séparément et peut-être même pas tout à fait autorisé mais grâce auquel vous pourrez aussi voir les épisodes spéciaux de Noël.