Un beau jour, l’Horloger, l’Ecrivain et le Guerrier se mettent en route pour la Cité sans aiguilles, sans savoir pourquoi ni où elle se trouve. On leur a dit d’y aller et ils s’y rendent, comme par nécessité.
Au fil des pages, le lecteur découvre qui ils sont et comment chacun est devenu réputé dans son art. Ils ont beaucoup appris de leurs maîtres et de la vie, mais peut-être est-ce pour apprendre encore quelque chose qu’ils se rendent vers cette mystérieuse cité que personne ne semble connaître. Parallèlement nous est contée l’histoire du palefrenier devenu roi, son combat contre le Fauconnier, sa quête du Loup blanc, son amour pour Elvira.
La Cité sans Aiguilles est un conte qui respecte la forme et le fond du genre : une quête, un voyage, des épreuves mais aussi un mode narratif qui enchâsse de nombreux récits dans le récit principal. Chaque réminiscence, chaque souvenir affleurant ainsi est l’occasion d’une leçon qu’un des protagonistes a tirée de son expérience. Dès lors, l’aphorisme est une figure de style récurrente que Marc Torres à l’évidence affectionne et manie avec aisance.
Quand on sait où on va, ce sont les chemins qui vous trouvent. Mets-toi en route et ta route apparaitra.
Il est ici question de chemin à parcourir, de quête de sens et de découverte de soi. Le lecteur s’installe dans un univers confortable car codifié mais l’intrigue se pare d’une telle densité de mystère que l’étrangeté s’en mêle. Pourquoi donc personne ne connait-il cette Cité ? Et qu’est-ce que ce roi Blanc a à voir avec les trois voyageurs ?
La Cité sans aiguilles est de ces romans qu’on peut lire plusieurs fois, et surtout crayon en main tant Marc Torres charme par son style simple en apparence, très poétique et fluide. Ses différents récits épousent le rythme du voyage vers l’inconnu, l’ailleurs qui est aussi un autre soi-même.
La Cité sans aiguilles
Marc Torres
Viviane Hamy, 2014
ISBN : 978-2-87858-580-3 – 234 pages – 18 €
Voilà un roman qui m’intrigue. Si le récit n’est pas trop difficile à suivre ( tu parles d’enchâssements), le fond me semble très intéressant avec un petit côté fantastique à limage d’un conte qui pourtant peut nous éclairer pour la vie réelle. Et cette image de couverture est superbe, mais c’est assez habituel chez cet éditeur.
Le récit est très fluide et cette sensation diffuse de mystère et de fantastique est présente tout au long du roman. Et en effet, la couverture très onirique colle très bien avec le contenu.
A tester par les biblis, mais ça me dit bien, cette histoire (j’aime bien sortir des sentiers battus)
Toi qui aimes les voyages, cette quête te conviendra certainement.
Plusieurs mots me font fuir : conte, style poétique, quête de sens, …
Mince, ça fait beaucoup…
Je ne connais pas du tout et tu me tentes bien
C’est un premier roman. Personnellement, c’est le côté rêve qui a attiré mon attention, ainsi que la part de mystère, et je n’ai pa été déçue.
Excellent livre. Ce qui est le plus interressant, à mon sens, ce sont les petits détails, ces histoires dans l’histoire qui rendent le récit vraiment original et touchant. On est pris au fil des pages et on arrive à la fin sans même s’en appercevoir. À lire de toute urgence, donc!
Oui, on peut dire que c’est un roman qui fourmille, qui stimule page après page l’intérêt du lecteur. Il aurait même pu être plus long sans qu’on s’ennuie…