J’abandonne ! Après trois cents pages, je jette l’éponge parce que c’est définitif, ce roman de Nicole Krauss ne m’intéresse pas. Rien à faire, je n’y arrive pas, d’un jour à l’autre je ne me souviens de rien et je ne trouve aucun élément pour retenir mon attention.
On a au départ trois personnages principaux. La jeune Alma Singer, new yorkaise de quinze ans, qui vit dans le souvenir de son père mort et voudrait que sa mère refasse sa vie. Un vieil homme solitaire d’origine polonaise, Leopold Gursky, qui a jadis aimé une femme dans son pays avant la guerre. Elle est partie aux États Unis et quand il l’a rejointe, il était trop tard, elle s’était mariée, le croyant mort. Depuis, il vit dans l’ombre de son fils qu’il n’a jamais pu reconnaître comme tel. Et puis il y a Litvinoff, un écrivain auteur de L’histoire de l’amour, ce livre que la mère d’Alma doit traduire en anglais pour un mystérieux commanditaire. Et l’héroïne de ce roman s’appelle Alma. Et l’auteur de L’histoire de l’amour ne s’appelle pas Litvitoff… ou peut-être que si, je ne le saurai jamais… Quand autour de la page 200 les différentes narrations s’emmêlent, j’ai repris intérêt à ma lecture, avant de refermer définitivement le livre cent pages plus loin.
Pour certains, « c’est un roman très sensible, très triste aussi, mais très beau, incroyable » ; ou bien, « il met en scène des personnages extrêmement attachants » ; ou encore, « c’est une histoire magnifique sur la mort, le deuil, la Shoah et sur l’amour qui permet de surmonter le malheur ».
Rien de tout ça pour moi, c’est un suprême ennui qui a dominé ma lecture harassante de ce livre.
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L’histoire de l’amour
Nicole Krauss traduite de l’américain par Bernard Hoepffner
Gallimard (Folio n°4699), 2008
ISBN : 978-2-07-03561-7 – 457 pages – 7,60 €
The History of Love, parution aux Etats Unis : 2005