La belle et jeune comtesse Carolina s’apprête à épouser le beau et riche Pietro, le célibataire le plus convoité de la petite vallée italienne. Elle apprécie son fiancé mais c’est Turri qu’elle aime, cet homme qu’elle a connu petite fille et qui lui a fait partager son amour de la nature, au bord du lac de son enfance. Mais il n’est pas de sa condition, et est d’ailleurs marié et père de famille. Carolina confie à son futur mari que jour après jour, sa vue la trahit, les contours s’estompent et le monde s’obscurcit. Elle se confie aussi à Turri, mais tout inventeur et excentrique qu’il est, il ne peut lui rendre la vue.
Quand la comtesse se retrouve définitivement aveugle, il fabrique pour elle une machine à écrire qui va leur permettre de correspondre, car enfin, Carolina s’est avoué à elle-même que c’est de Turri qu’elle est vraiment éprise.
Je ne lis que rarement des histoires d’amour, où alors de celles qui ont fait leurs preuves (Les Hauts de Hurle-Vent…). Ce qui m’a poussée à ouvrir La comtesse et les ombres, ça n’est certes pas la couverture qui me l’aurait plutôt fait fermer. Non, c’est l’aspect technologique avec l’invention de la première machine à écrire, et le terrible handicap qui s’abat sur la jeune épousée. Mais ceci n’est nullement prétexte à d’intéressantes réflexions comme je l’espérais, pas plus d’ailleurs l’inventeur n’est présenté dans toute son originalité. L’intrigue se déroule pourtant au début du XIXe siècle, siècle d’inventions s’il en est, où les enfants de Léonard de Vinci trouvent enfin les moyens de réaliser des artefacts dont leurs prédécesseurs ont rêvé. Mais on ne saura rien de la façon dont cette machine révolutionnaire s’est construire, et elle ne servira au final que bien peu aux amants.
Tout ça reste assez superficiel, au niveau du divertissement aimable et sentimental, de la comédie aux dialogues exaspérants de platitude. Il est dommage que le potentiel de ce livre n’ait pas été exploité.
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La comtesse et les ombres
Carey Wallace traduite de l’anglais par Séverine Quelet
Presses de la Cité, 2011
ISBN : 978-2-258-08116-1 – 269 pages – 19 €
The Blind Contessa’s New Machine, parution aux États-Unis : 2010
Bon…je vais le glisser tout en dessous de ma Pal et si un jour j’ai affreusement besoin de romantisme sans me prendre la tête, peut-être que je le ressortirai. Non, j’ai une meilleure idée : si j’en faisais cadeau à ma belle-mère ? 😉 (ce n’est pas méchant de ma part, je pense vraiment qu’elle devrait aimer)
Il y a des livres pour tous les lecteurs, heureusement. Celui-ci n’était juste pas pour moi…
Pas pour moi non plus, c’est sûr, surtout si les dialogues sont plats. Je n’aime déjà pas beaucoup les trop nombreux dialogues dans les romans!
il n’y a rien qui dépasse dans ce livre, rien du tout…
Très bien : me voilà prévenue. Voici un livre que je n’achèterai car je n’aime pas non plus les histoires d’amour surtout lorsqu’elles sont superficielles et aimables ! En plus, quand je sais que j’ai Anna Karenine par exemple qui ‘mattend, je sais où vont mes priorités !
Effectivement, il n’y a plus à hésiter… mais enfin, la barre est haute !
J’ai eu peur… surtout que mes yeux ont lu le nom de l’éditeur, en général ça passe mal pour moi chez eux… Ton billet m’a rassurée.
Pff! J’ai les hauts de hurlevent à lire, sur mon étagère! ^_^
Et pourquoi je ne lirais pas des livres à la couverture chatoyante de temps en temps, hein 🙂
Je n’ai lu que des avis mitigés sur ce roman. Il ne passera donc pas par moi.
Je pense quand même que certains lecteurs, ou plutôt lectrices, pourront passer un bon moment avec ce livre.
je suis toujours soulagée lorsqu’un livre ne m’attire pas, cela en fera toujours un de moins dans ma PAL 😉
C’est pourquoi la blogosphère : pour t’aider dans tes choix !
oooh.. j’adore! un livre que je ne vais pas noter!!! bon dimanche! ^_^
Au moins, je ne regrette pas d’être passée à côté du partenariat 😉
Certaines lectrices ont heureusement apprécié cette lecture…