Voici que s’ouvre l’année France Corée. Elle se propose de nous faire mieux découvrir ce lointain petit pays à travers de multiples manifestations culturelles. La Corée du Sud étant le prochain pays invité (du 16 au 20 mars 2016) du Salon du Livre de Paris (qu’il faut désormais appeler Livre Paris), voilà qui nous promet bon nombre de traductions.
Les auteurs coréens les plus vendus en Corée
Du côté des auteurs coréens contemporains les plus vendus aujourd’hui, mon enquêtrice a noté quelques noms (je précise les dates de naissance, uniquement pour indiquer si l’auteur est un homme ou une femme) :
Yi Mun-yol : né 1948, « son œuvre romanesque est très marquée par la guerre et les dictatures qui ont façonné la Corée du Sud. Fin observateur des mœurs de ses contemporains, il a toujours défendu les libertés. Yi Munyol a enseigné la langue et la littérature coréenne à l’université de Sejong. Il est considéré comme le chef de file actuel de la littérature de son pays« . Il est publié chez Actes Sud (voir ci-dessous) ;
Gong Ji-young : « Née en 1963 à Séoul, Gong Ji-young est une romancière très populaire en Corée et infiniment respectée pour la lutte qu’elle a menée, dès les années de dictature, pour défendre la démocratie et les droits des exclus de la société. Écrivain profondément engagé, ses romans traitent de la condition des femmes et des travailleurs, des maltraitances dont sont victimes les handicapés, de la répression sexuelle… . » Cette présentation est due à son éditeur français Picquier (voir ci-dessous) ;
Kim Ryeo-ryeong : née en 1971. a beaucoup écrit pour la jeunesse (enfants et adolescents). On peut lire en français Un hippocampe dans mon coeur aux éditions Chan-ok (éditeur d’albums pour la jeunesse, d’illustrateurs et d’auteurs coréens) ;
Jo Jung-rae né 1943 (Taebaek Mountain Range, Arirang), Lee Ki-ho né en 1972 (At Least We Can Apologize), et Kim Jin-Myung né 1958 (The Rose of Sharon Blooms Again) qui tous trois ne sont pas (encore) traduits en français.
Les auteurs coréens en France
Les éditeurs français ne sont pas nombreux à traduire des auteurs coréens mais on peut trouver en France de quoi assouvir une curiosité débutante avec :
Chez Actes Sud, avec la collection «Lettres coréennes» fondée en 1989 qui compte plusieurs dizaines de titres :
- Yi Mun-yol avec L’Ile anonyme, Pour l’empereur !, Le Fils de l’Homme, L’Oiseau aux ailes d’or, Le poète…
- Yi Chong-jun avec L’Harmonium, L’Azalée blanche, Dialogue avec un vieil arbre géant
- Choi (ou Ch’oe) In-hun avec La Place
- Choi In-ho avec Une nuit bleue et profonde
- Kim Songjong avec Le Dernier témoin (roman policier)
On se souvient qu’il y a peu, Actes Sud nous proposait la première traduction en France d’un roman venu de la République populaire démocratique de Corée (du Nord) : Des amis de Baek Nam-ryong.
Chez Decrescenzo Éditeurs, une maison d’édition dédiée à la littérature et aux livres ayant pour objet principal la Corée, le choix est vaste :
- Choi Jae-hoon avec Le château du baron de Quirval, un roman très british
- Lee Seung-u avec Le regard de midi
- Kim Jung-hyuk avec Zombies, la descente aux enfers pour la littérature de genre
- et pour une analyse poussée on se plongera dans Un désir de littérature coréenne de Jeong Myeong-kyo, professeur de littérature française et coréenne à l’université Yonsei (Séoul).
Chez Imago dans sa collection « Scènes coréennes » :
- Kim Yeonsu avec Je suis un écrivain fantôme
- Hyul Gil-on avec La Ville grise
- Song Sok-ze avec A qui mieux mieux
Chez Philippe Picquier :
- Choi Jae-hoon, (né en 1973) avec Sept yeux de chats
- Kim Young-ha (né en 1968) est l’un des chefs de file de la nouvelle littérature sud-coréenne avec L’Empire des lumières, Qu’est devenu l’homme coincé dans l’ascenseur ? (recueil de nouvelles), Ma mémoire assassine et J’entends ta voix.
- Pyun Hye-young (née en 1972) avec Cendres et rouge
- Kim Jin-kyeong et sa célèbre série pour la jeunesse L’École des chats
- Séoul, vite, vite ! une anthologie de nouvelles coréennes contemporaines
En mars 2016, Picquier publie les nouvelles de Bandi, écrivain nord-coréen, regroupées dans un recueil : La Dénonciation. « Après bien des péripéties, dissimulés dans des livres de propagande communiste, ses manuscrits ont franchi la frontière interdite pour être publiés en Corée du Sud. Mais pas leur auteur. Bandi a choisi de rester, lui qui se veut le porte-parole de ses concitoyens réduits au silence. »
Chez Zulma :
- Hwang Sok-yong avec Monsieur Han et Shim Chong, fille vendue
- Eun Hee-kyung avec Les Boîtes de ma femme et Les Beaux amants
Chez divers éditeurs, pourra s’initier à travers des nouvelles, genre très prisé en Corée, qui nous permet de découvrir plusieurs auteurs :
- Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée chez Zulma
- Nocturne d’un chauffeur de taxi recueil de nouvelle chez Philippe Rey
- Le numéro de la revue Brèves consacré à la Corée du Sud (octobre 2014)
Quelques célèbres manhwa traduits en français :
- Histoire couleur terre, La bicyclette rouge, et La mal aimée de Kim Dong-hwa chez Casterman et Paquet
- Couleur de peau : miel de Jung chez Soleil
- Femmes de réconfort : esclaves sexuelles de l’armée japonaise de Jung Kyung-ah
- Cats de Kang Hyun-jun
- Le chant de mon père de Keum Suk Gendry-kim chez Sarbacane
- Histoire d’un couple de Hong Yeon-sik chez Ego comme X
- Le bandit généreux de Lee Doo-ho chez Paquet
Voici quelques autres suggestions de romans piochés dans les catalogues de divers éditeurs :
- Le placard de Kim Un-su chez Ginkgo
- Prends soin de maman de Shin Kyung-sook chez Oh! Editions
- La végétarienne et Celui qui revient de Han Kang au Serpent à plumes
- Le garde, le poète et le prisonnier de Lee Jung-myung chez Michel Lafon
- L’éternel empire de Yi In-hwa chez Maisonneuve et Larose
- Le chant du sabre de Kim Hoon chez Gallimard
- Je veux aller dans cette île de Lim Chul-woo chez L’Asiathèque
- Adieu le cirque ! de Cheon Un-yeong chez Serge Safran
- L’oiseau de Oh Jung-hi au Seuil
En février 2016, les éditions Kero publient le témoignage d’une nord-coréenne : Je voulais juste vivre de Yeonmi Park
Le site Keulmadang est entièrement dédié à la littérature coréenne et propose de nombreuses chroniques de livres.
On pourra lire aussi avec intérêt quelques expatriés :
- Paul Yoon, un jeune écrivain américain d’origine coréenne : Autrefois le rivage.
- Lee Chang-rae, lui aussi devenu américain : Les sombres feux du passé et Les vulnérables chez L’Olivier
- Kang Eun-ja, née en Corée en 1966, elle arrive en France en 1989 et écrit désormais en français des romans comme Le Bonze et la femme transie et Les Promis tous deux chez Fayard et L’Etrangère au Seuil.
Enfin, Benjamin Pelletier raconte son année en Corée du Sud dans Toujours plus à l’Est (en mars 2016 chez Picquier).
Les auteurs français en Corée
J’ai mené mon enquête sur place, via une jeune fille qui y vit depuis deux ans. Qu’est-ce que ses jeunes camarades connaissent de la littérature française ? Le premier auteur cité par l’écrasante majorité des jeunes, et même des moins jeunes :
Guillaume Musso est très célèbre en Corée, tout le monde le connait. C’est aujourd’hui l’auteur français vivant le plus populaire, suivi de Bernard Werber.
Mais que les puristes se rassurent, les Coréens lisent aussi des classiques. Ceux qui apprennent le français débutent souvent avec Le Petit prince. De nombreux classiques traduits sont publiés par Moonye Publishing (문예 출판사), une maison d’édition qui existe depuis 1966.
Ma tête tourne rien qu’avec les noms (et tu fais bien d’indiquer si c’est H ou f). j’apprends donc que la Corée sera l’invitée du futur salon de P.
Figure toi quand même que j’ai lu un paquet de ces manhwa (et même plus encore)(Oh Yeong Jin : Mission Pyong Yang Le visiteur du sud (2 tomes)) et Le placard (l’honneur est sauf)
A girl va râler que son bouclier se fissure…^_^
Voilà des mois que nous travaillons sur cet article et j’ai encore bien du mal à retenir les noms… en fait, il y a très peu de noms de famille en Corée (une cinquantaine), ils reviennent donc souvent, avec des prénoms difficiles à nos oreilles. Bref, ils ne s’appellent pas tous KIM, mais peu s’en faut…
Je tâcherai de lire un ou deux romans coréens (traduits, ça va de soi !) avant le salon du livre… J’ai déjà lu un roman de Kim Young-Ha (l’empire des lumières) et un de Lee Seung-Hu (La vie rêvée des plantes)
On dirait donc que nous lisons les mêmes auteurs coréens 😉
Merci pour ce bilan car je ne connais rien à la littérature coréenne (et je ne dois pas être la seule). Un univers à découvrir.
En effet, nous avons tous beaucoup à apprendre : cette année France-Corée est vraiment bienvenue.
Bonjour, notez que Le Serpent à Plumes (notre maison 😉 publiera en février et mars deux auteurs coréens sublissimes, Han Kang (que vous citez pour « La Végétarienne » que nous avons sorti en mai) avec « Celui qui vient », et Haïlji, homme merveilleux, délicieux, inoubliable, pour « La République d’Uzupis ».
Ces deux auteurs viendront en France à l’occasion du Salon, lisez-les, rencontrez-les, vous les aimerez !!
Encore une chose : vous pouvez découvrir Haïlji en numérique grâce à ce petit ouvrage :
http://e-fractionsdiffusion.com/librairie/les-hirondelles-dans-mon-tiroir-suivi-de-blue-meditation-of-the-clocks/
Bonne journée(s),
Pierre Bisiou
Merci pour ces conseils. Je suis attirée par le roman de Han Kang déjà publié, mais réticente aussi car il se trouve que ma fille (qui vit donc en Corée) est végétarienne. Je me demande bien si ce que je risque de trouver dans ce roman me plaira…
C’est un roman assez « dur », je préfère vous en avertir. Absolument magnifique, mais aussi bouleversant, l’histoire d’une jeune femme qui se rêve végétale, jusqu’à la folie …
Le roman a connu un immense succès en Corée, il a d’ailleurs fait l’objet d’un film, votre fille le connaît peut-être déjà …
Une littérature que je ne connais pas du tout. Donc à découvrir
Je crois qu’à l’occasion du Salon du livre de Paris l’an prochain, nous aurons de nombreuses traductions et donc beaucoup de choix.
J’ai lu il y a très longtemps Les sombres feu du passé (ouf j’ai lu un auteur coréen…), je connais L’école des chats et j’aimerais découvrir Paul Yoon. Mais que de noms compliqués !!
Ah ça oui : il faut scrupuleusement noter les noms et ne pas croire quand on en voit un qu’on l’a déjà vu ou noté ! Ils se ressemblent beaucoup pour nous, car comme je le disais dans une autre réponse, il y a déjà à la base peu de noms propres en coréen.
J’en ai quelques uns de déjà listé car pour ce challenge j’ai décidé d’essayer de varier auteurs et éditeurs (j’avais déjà regardé dans la catalogue de Picquier et Actes Sud avant de découvrir que Zulma avait aussi quelques auteurs coréens et comme je n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir plus en profondeur cet éditeur je vais commencer par la !). Je suis justement en pleine élaboration de ma liste de lecture (mon article sera prêt pour la semaine prochaine je pense ;P)
Je serais ravie que cet article aide à l’élaboration de ta liste. Les auteurs coréens ne sont pas parmi les plus traduits, mais il y a bien de quoi établir un challenge et varier les éditeurs 😉
Bienvenue ici Kiba-chan.
Tu ne fais que confirmer mes choix x) par contre je vais vraiment en lire plusieurs de Hwang Sok-yong parce que définitivement je n’arrive pas à choisir entre trois de ses romans x)
Je connais mieux les arts graphiques coréens que la littérature .. je n’ai rien lu encore. Je retiens les auteurs cités en commentaire, à sortir au Serpent à Plumes.
Pierre Bisiou a l’enthousiasme communicatif 🙂
J’avoue que au Serpent à Plumes nous publions peu de titres, une quinzaine par an, mais que nous les aimons tendrement … 😉
Comme mes camarades, j’ai surtout lu les manhwa (les deux premiers cités), excellents, mais aussi « L’île anonyme » que j’avais trouvé un peu manichéen.
Eh bien moi, je n’ai lu aucun manhwa je crois. J’ai plutôt commencé par du policier, ça me semblait plus abordable, avec des codes qui ressemblent aux nôtres. Je m’aventure avec prudence dans les univers que je ne connais pas 🙂
super article ! vraiment merci ! je n’ai jamais lu d’auteurs coréens. Il est temps d’y remédier.
Cette année France-Corée est vraiment le moment idéal pour partir à la découverte de ce pays. Il va y avoir des expositions partout, il y en a même dans mon département perdu (Loir-et-Cher).
Super ce dossier ! J’en ai lu quelques-uns de la liste, j’ai toujours été plutôt agréablement surprise par mes découvertes au rayon coréen (à quelques exceptions près) et j’ai bien envie de poursuivre mon exploration. J’ai d’ailleurs hâte de pouvoir plonger dans mes dernières acquisitions coréennes chez Decrescenzo ! Merci pour ce catalogue varié, pratique et très inspirant ! J’ai adoré ton rapport sur les lectures françaises et coréennes en Corée. Très amusantes les couvertures Musso !:-)
Qu’est-ce que je suis contente que ce dossier soit un peu utile : nous avons passé bien du temps à le constituer avec ma fille, surtout elle que j’ai harcelée pour les photos et de menus détails (précisions de dates, de titres…). Il y a finalement plus d’éditeurs que je ne pensais au départ qui se sont sérieusement attelés à la littérature coréenne, le choix est vaste. J’ai aussi repéré plusieurs titres chez Decrescenzo : leur catalogue est très varié. Yapuka !
Merci Sandrine pour cet article particulièrement complet !
Tu ne savais pas que j’ai contacté tous ces éditeurs pour leur demander s’ils seraient d’accord de participer au Challenge coréen avec des SP qui tourneront parmi les participants !
J’en profite pour faire le lien vers le blog du Challenge coréen 😉 https://challengecoreen.wordpress.com/
Tu peux partager ton article sur le groupe du challenge https://www.facebook.com/groups/challengecoreen/ et je vais le répercuter sur le blog.
Bonne découverte de la littérature coréenne et bon weekend.
Ce challenge est une excellente initiative. Je n’en suis pas officiellement, mais un peu quand même (je ne sais pas pourquoi, ça doit un réflexe d’inhibition, mais les challenges ne me poussent pas à lire…) : je commence à découvrir la littérature coréenne avec plaisir et je ne manquerai pas de publier toutes sortes de photos tout à fait inédites sur la page Facebook du challenge.
Merci Sandrine, ce que tu as déjà publié est super !!! Bon « challenge » !
Tant mieux ! Je vais rester plutôt dans les livres, mais c’est vrai qu’avec une fille sur place, j’ai pas mal de photos. Je lui ai également demandé de regarder si elle voyait des manifestations francophiles et de photographier (France-Corée, c’est aussi Corée-France, non ?).
Oui, tout à fait, la France sera à l’honneur en Corée de mars à décembre 2016, c’est pour ça que le challenge dure jusqu’au 31 décembre 2016. En tout cas, merci de votre motivation à toutes les deux, ça va nous faire découvrir des choses différentes ! Bon challenge à toutes les deux donc 😉
Bon alors moi, je suis sciée devant ton travail ( et celui de ta fifille) pour nous présenter tous ces titres et références précises. J’ai imprimé ton article pour fouiller les informations tranquillement, au fur et à mesure. De plus, les commentaires ajoutent des précisions supplémentaires … Je ne connaissais que « Cats », et je croyais que c’était un manga japonais … Donc, j’ai du boulot ! Merci en tout cas.
Pour repérer le Coréen : des noms de famille très court (une syllabe) et peu variés, et un prénom le plus souvent en deux morceaux (même si en France les deux sont parfois attachés) reliés par un tiret. La graphie est assez libre (phonétique) puisque ce n’est pas comme ça que ça s’écrie en français.
Merci en tout cas et j’espère que tu trouveras dans cette liste ton bonheur 😉
Un grand merci pour cet article. Je ne connais rien à la littérature coréenne. J’essaierai d’en lire un ou deux. J’ai presque fini mon roman autrichien.
Je suis ravie vraiment d’autant faire varier nos lectures !
Et bien, je suis plutôt contente, j’ai eu de très belles lectures coréennes et, enfin, cette littérature se diffusera peut-être un peu plus.
Alors, je te donne le titre d’un coup de coeur : » L’oiseau » de Oh Jung-hi. Je recommande l’auteure.
( j’ai aussi une source coréenne. Native, sur place, ça favorise les échanges :))
Eh bien, puisque c’est un coup de coeur d’une lectrice aussi précieuse que toi, je n’hésite pas : rajouté à la liste sur cet article ! Merci.
Wahou ! Voilà de quoi nous occuper ! J’ai hâte de lire tes premières chroniques de littérature coréenne pour orienter mes lectures 😉 (je savais même pô que la Corée était à l’honneur cette année o_O)
Je ne sais si mes chroniques seront pertinentes, tant je méconnais cette littérature, la littérature asiatique en générale. Ce sera quasi du ressenti…
C’est ce que je préfère les chroniques sur le ressenti ! 😉
Merci pour cette liste très utile (même si certains noms ne sont pas transcrits de la même façon en anglais). Et quelle chance d’habiter dans un pays où il y a une communauté coréenne importante. Les livres sont souvent disponibles en coréen uniquement à la bibliothèque. 😉 Mais j’en trouverai bien un ou deux de ta liste !
Je ne sais pas s’il y a en France beaucoup de Coréens, je ne m’en rends pas compte. Par contre, nous avons surtout beaucoup d’éditeurs qui font bien leur boulot et ont à coeur de publier dans la diversité.
Je n’ai jamais lu d’auteurs Coréens. J’attends de voir ce que tu en penses. J’ai un peu de mal avec les auteurs asiatiques et en particulier les Chinois. Enfin, Murakami reste tout de même un de mes préférés.
Heureusement qu’il y a Murakami pour réconcilier les lecteurs européens avec la littérature asiatique ! 🙂
Bonjour Sandrine,
Ton article étant vraiment complet et intéressant, je me permets de le mettre en lien dans mon challenge sur la Corée. Il peut en intéresser beaucoup !
Oh merci, je visite ton challenge car voilà longtemps que je n’ai pas lu coréen.
A part Jae Hoon et Young Ha, je ne connais pas les autres auteurs. Si, j’ai lu aussi Bandi mais je ne crois pas que tu le cites dans ta PAL. Pour le challenge Coréen de Christie, je viendrai piocher des idées dans ton billet très complet 🙂